Chirurgie de la cataracte

BOURGUIGNONT Astrid LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA AM + PM   AM AM + PM  
LAVEU         AM
 
CRAHAY François-Xavier LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA AM + PM       AM + PM
LAVEU       AM  
 
DEQUINZE Maxime LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA PM AM + PM AM + PM   AM + PM
Valdor       AM  
           
DE ZANET Maud LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA     AM    
LAVEU       AM  
 
KORCZEWSKI Fabrice LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA       PM AM + PM
LAVEU   AM      
 
LEPIECE Gwendoline LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA   AM + PM   AM + PM  AM
LAVEU      AM    
 
MARCHAND Sophie LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA   AM + PM     AM + PM
LAVEU     AM    
 
ROBLAIN Anne-Sophie LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA    AM PM   AM 
Valdor       PM  
           
SMETS Maxime LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
CITA  AM    AM + PM AM + PM AM
LAVEU    PM      
           
Ce tableau est donné à titre indicatif. Il ne tient pas compte des congés ou modifications éventuelles
*1semaine sur 2

Qu’est-ce que la cataracte ?

Le cristallin correspond à une lentille convexe intraoculaire et est schématiquement responsable d'un tier de la puissance optique de l’œil pour la vision de loin (22 dioptries en moyenne). Il permet une focalisation de l’image sur la rétine.

Pour la vision de près, l’œil est capable de modifier la courbure du cristallin afin d’en augmenter la puissance optique et ainsi permettre une image nette de près. Ce mécanisme appelé accommodation, se perd progressivement à partir de l’âge de 40-45 ans.

La cataracte, signifie une opacification partielle ou totale du cristallin qui est généralement progressive.
Les principaux symptômes sont une baisse d’acuité visuelle habituellement progressive, une gêne à la lumière (photophobie), la perception de halos lumineux autour des lumières, une vision double monoculaire ou encore la perception d’une modification des couleurs ou des contrastes.

La cataracte est dite sénile dans l’immense majorité des cas. Cela signifie qu’elle apparait progressivement avec l’âge sans cause déclenchante particulière.

Dans d’autres cas beaucoup plus rares, il est possible d’identifier une cause, un facteur intra ou extraoculaire ayant favorisé la survenue de la cataracte :

  • Traumatisme oculaire. Inflammation intraoculaire (uvéite)
  • Myopie forte
  • Diabète
  • Antécédent de chirurgie intraoculaire (vitrectomie)
  • Prise de certains médicaments comme une corticothérapie au long cours
  • Exposition importante aux UV-B ou radiations ionisantes
  • Cataracte héréditaire
  • Cataracte congénitale

Comment la traite-t-on ?

  • Seule la chirurgie peut guérir la cataracte. L’opération de la cataracte est l’intervention la plus pratiquées en Belgique. On décide d’y recourir quand la gêne visuelle est trop importante.
  • L’intervention se fait « en ambulatoire » c’est-à-dire avec entrée et sortie le jour même.
  • L’anesthésie est le plus souvent topique par instillation de collyres / gel anesthésiant. Certaines situations particulières nécessiteront une anesthésie générale.
  • L’intervention dure 15 à 30 minutes. Elle se fait au bloc opératoire et à l’aide d’un microscope. Elle consiste à enlever le noyau du cristallin opacifié et à le remplacer par une lentille artificielle, appelée implant, qui est placée dans la capsule de l’ancien cristallin. Pour ce faire, le chirurgien fait une petite incision (2.2 mm) sur l’œil par laquelle il introduit une petite sonde qui produit des ultrasons. Ceux-ci vont désagréger le cristallin qui est ensuite aspiré. Par la même incision, on introduit ensuite l’implant. L’opération s’appelle la phako-émulsification.
  • Les suites sont indolores dans 95% des cas. Les soins post opératoires se limitent à l’instillation de gouttes durant un mois et au port de coques protectrices sur l’œil pendant quelques nuits.
  • La vision s’améliore rapidement et continue souvent à s’améliorer pendant les semaines suivantes. Une reprise de l’activité normale est possible dès le lendemain mais il faut éviter les chocs, les efforts violents et ne pas reprendre la conduite automobile avant quelques jours. 
  • Les complications post-opératoires de l'opération de la cataracte sont rares, bien qu'elle soit parfaitement standardisée et suivie d'excellents résultats, l'opération de la cataracte n'échappe pas à la règle générale selon laquelle il n'existe pas de chirurgie sans risque. Il n'est donc pas possible à votre ophtalmologue de garantir formellement le succès de l'intervention. Les complications sévères de l'opération de la cataracte sont très rares. Elles peuvent nécessiter une réintervention et aboutir, dans les cas les plus extrêmes, à la perte de toute vision de l'œil opéré, voire à la perte de l'œil lui-même. Il s'agit des infections (moins de 1 cas sur 1000), du décollement de la rétine, du trouble de la cornée (œdème), de déformation pupillaire, de l'extraction incomplète de la cataracte, du déplacement du cristallin artificiel, d'un œdème rétinien maculaire. Enfin l’hémorragie est une complication grave rarissime. D'autres complications sont moins sévères, comme la cicatrice insuffisamment étanche, une chute partielle de la paupière supérieure, un hématome du blanc de l'œil ou de la paupière, une sensibilité accrue à la lumière, une inflammation de l'œil, l'augmentation de la pression intraoculaire, la déformation de la cornée (astigmatisme), une vision dédoublée. L'erreur de calcul de la puissance du cristallin artificiel est rare, compte tenu de la précision des systèmes de mesures utilisés systématiquement avant l'intervention. Elle peut éventuellement nécessiter une réintervention.